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Guo Gan et le violon dix fois centenaire. Le musicien chinois va présenter ce soir le ehru, un violo


Guo Gan était hier soir à la salle des loisirs des Mathes, pour une répétition avec l'orchestre symphonique. PHOTO D. P.

C'est un instrument qui a été inventé il y a plus de mille ans, quelque part près du Fleuve Jaune. Le ehru, violon chinois à deux cordes, a traversé les siècles intacts. Personne n'a apporté la moindre modification. Une petite boite en ébène finement décorée recouverte d'une peau de serpent, un long manche et un archet en crin de cheval qui se glisse entre les deux cordes.

Guo Gan, que l'on va entendre ce soir, a appris la pratique de cet instrument par son père, grand maître du ehru en Chine. Instrument « classique » de musique traditionnelle, le ehru a fait son entrée dans la musique contemporaine et le jazz avec Guo Gan qui a pratiqué en Chine plusieurs années de violon, violoncelle et piano avant de venir en France il y a quelques années pour travailler les percussions… et le ehru.

En parallèle avec sa carrière de concertiste international, il travaille aussi avec des musiciens de jazz à Paris et notamment le violoniste Didier Lokwood. « C'est très intéressant le jazz, ça donne une autre dimension au violon chinois », explique-t-il.

Musique suspendue

Hier après-midi, Guo Gan était en répétition avec l'orchestre symphonique d'Un violon sur le sable, à la salle des loisirs des Mathes. Une salle comble pour entendre un aperçu de ce que sera le concert de ce soir.

Avant le ténor Michael Spyres (qui a tiré larmes d'émotion au public massé dans les gradins avec son « Nessun dorma « de Puccini), Guo Gan a joué les deux morceaux qu'il présentera ce soir : le thème du film « In the mood for love » et « La course du cheval » une œuvre traditionnelle chinoise. Un son aérien, une musique ténue et irréelle, suspendue dans l'air qui va étonner sur la plage de la Grande conche.

D. P.


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